Retrouvailles avec l’Atlas marocain (déc-mai 2007-2008)
Posté par Michael Peyron le 5 avril 2010
Retrouvailles avec l’Atlas marocain (décembre-mai 2007-2008)
Fin-décembre 2007 quelques rapides incursions automobiles pour prendre la température, pour appréhender ce qui se trame dans l’Atlas. À ce sujet, l’autoroute permettant de rallier Marrakech avec un gain de temps appréciable, on constate que la desserte d’Agadir est, elle aussi, avancée – ce qui constitue une bonne nouvelle sur le plan de la sécurité routière, l’actuelle 511 saturée étant d’une dangerosité totale.
Projet « Ouka »
Une brève ascension vers l’Oukaïmedden permet de constater que le pharaonique projet émirati visant à créer un Courchevel maghrébin avec golf de 18 trous, s’il n’est pas totalement abandonné, semble marquer le pas. En effet, renseignement pris sur place il s’avère que trois conditions préalables au démarrage des travaux n’auraient pas été remplies :
1) édification d’une route à trois voies, l’accès existant n’étant pas sécurisé à 100% (étroit, il est sujet à éboulements) ;
2) assainissement (égouts et canalisations) nécessaire à la construction des nombreux hôtels de luxe projetés ;
3) accroissement de la capacité du plan d’eau pour les besoins de l’urbanisation planifiée, autant que pour des réserves collinaires devant fournir de la neige de culture. En effet, actuellement, il suffit que l’hôtel Kenzi remplisse sa piscine pour qu’il n’y ait plus d’eau sur le plateau !
Par ailleurs, il est évident que les enneigements faramineux à venir, annoncés un peu à la légère sur certains sites web, ne sont pas au rendez-vous. Nous sommes entre Noël et Nouvel An et les skieurs évoluent sur une mince couche gelée, en place depuis la mi-novembre, sans qu’il y ait eu le moindre flocon depuis !
En tout cas cela semblerait constituer une bonne nouvelle pour l’agdal de l’Oukaïmedden, qui pourrait ainsi « tourner » encore quelques étés.
L’invasion des « quads »
En de nombreux points sur le pourtour de l’Atlas (Merzouga, Tinejdad, Warzazat, Toufliht, etc.) ceux désirant s’éclater sur les pistes du désert ou de la montagne peuvent louer de bruyants et atypiques quads. Fléau déjà dénoncé, il représente l’inutilité gratuite la plus totale, sauf pour les usagers qui doivent bourse délier pour une location de la journée. Il est triste de voir que le célèbre hôtel « Le Sanglier qui Fume », dont on attendrait mieux, s’est doté, lui aussi, d’un parc important de ces tristes engins, que l’on imagine aisément s’égaillant dans la nature environnante. Que peuvent-ils apporter, au juste, à l’environnement, hormis la pollution ainsi qu’une nuisance sonore jamais démentie ?
Piscine au « Sanglier qui fume », Janvier 2009 (photo: M. Morgenthaler)
Routes enneigées et « frustrés du Dakar » !
Fort heureusement, la neige s’est abattue sur le Haut et le Moyen Atlas les 3 & 4 janvier, 2008 ; sans qu’aucune autre précipitation n’intervienne pendant plus de cinq semaines. Notons que le manteau neigeux a tout de même « tenu » grâce aux gelées nocturnes. Les cols de Tanout ou-Filal et du Fej( ?!) Tizi n-Telghemt ont été rapidement dégagés, permettant, dès le 6 janvier, le passage avec mes amis depuis Zaouit ech-Cheikh vers Midelt, Rich et Amellago.
En cours de route nous déjeunons d’un excellent tajine à l’hôtel Kasbah al-Asmaa. Cela nous permet, en outre, de noter que les toilettes de l’établissement sont bien tenues en raison de la présence permanente d’une « Madame Pipi » qui veille à la propreté. Constatation identique en arrivant au gîte « Chez Moha », à Amellago ; c’est une des sœurs du « gîteur » qui tient douches et lavabos dans un état de propreté irréprochable. Le gîte est, par ailleurs, confortable et sympathique. Nous recommandons, en particulier, le petit déjeuner copieux, très soigné.
Notre randonnée automobile en remontant les gorges d’Imidar célèbres pour leur sites d’escalade fraîchement découverts (deux jeunes Suisses y sont à l’œuvre), nous mène jusqu’au pied d’un Baddou aussi enneigé que l’an passé. Ce n’est pas encore cette fois-ci que nous en ferons l’ascension… Toutefois, cela nous permet de revoir Assoul sous un jour meilleur ; d’y flâner à notre guise. Avec le soleil, cette bourgade fait moins tristounette ; les habitants, accueillants, surtout lorsqu’ils nous entendent parler en Tamazight, tiennent à nous inviter chez eux.
Pendant le retour sur Zaouia nous croisons un nombre incalculable de véhicules 4×4 en goguette. Ceux rencontrés entre Assoul et Ayt Sidi Mah, fonçant avec une arrogance mal déguisée, nous expédient gentiment des cailloux en plein pare-brise ! Ensuite, entre Nzala et Zaida c’est le cortège presque ininterrompu des « frustrés du Dakar », qui, leur compétition annulée, entendent tout de même profiter des leurs bivouacs et/ou réservations hôtelières, et processionnent en grande pompe vers le Sud, le soleil et les palmiers. Venus des brumes glacées du nord de l’Europe on ne peut, après tout, leur en vouloir. Ces baroudeurs du désert se prennent tellement au sérieux que c’en est risible. Un convoi de 5-6 véhicules, notamment, attire l’attention. Celui-ci est monté par une équipe en T-shirts rouges uniformes ; dans le 4×4 de tête d’un autre peloton, on remarquera une héritière des grandes aventurières d’antan, fagotée « à la Emilia Eberhardt », tenant vaillamment le volant! Ainsi, après le ralentissement du projet émirati de l’Ouka, l’annulation du Dakar semblerait constituer, en tous cas, une bonne nouvelle pour la quiétude des biotopes marocains ! (On verra ailleurs dans mes « Working papers » ce que je pense de cette compétition où le ridicule le dispute à l’esbroufe ; aux dernières nouvelles elle se serait tout simplement redéployée vers l’Amérique du Sud…).
Ifrane, perle du Moyen Atlas
Bien que la ville ait fait peau neuve pendant notre absence, les résultats sont mitigés. On note des innovations correctes ; d’autres qui le sont moins. Un petit train assure désormais le transport des enfants d’un coin à l’autre du centre ville – heureuse initiative qui affirme le côté familial de la station d’Ifrane. Si l’on peut désormais circuler tranquillement sur des trottoirs propres, avec des passages piétons clairement signalés et un centre ville érigé en espace piétonnier, en revanche de nouveaux immeubles sont venus casser un peu plus le charme de cette coquette petite ville, alors qu’en fin de semaine la circulation et le stationnement (au grand dam des commerçants) posent des problèmes momentanément insolubles. Si le fameux lion – véritable fétiche – a été mis en valeur, les travaux du plan d’eau face au café « Agelmam » sont un demi-échec. Les fameuses oies n’y ont pas été remises (j’avais vu le 12 avril, 2007, des jeunes en jeans et casquettes base-ball venir les chaparder sur l’île, après quoi elles avaient été tout bonnement mangées !), de sorte que le lieu « fait » triste et désolé ; pire des chaînes qui entourent désormais le lac sont montées sur des plots blancs, créant une lugubre impression de cimetière. On a, cependant, consenti un effort louable en bancs, expérience qui devrait être étendue en direction des herbages en retrait du lac, cible des pique-niqueurs de fin de semaine, à en juger d’après les papiers gras résiduels.
Sur la colline dominant le lac, en travaux depuis plus de deux ans, l’hôtel Michliffen fait, lui aussi, peau neuve. Livraison annoncée pour l’été 2008. Avec ses piscines, ses tennis, son centre de remise en forme, il pourra occuper 48 heures les loisirs d’une clientèle friquée. Mais après ? Se livreront-ils au repos du guerrier ? Où iront-ils ? Skier dans la région ? On leur souhaite bien du plaisir – les téléskis du Jbel Hebri et du petit Bordj, le long de la RP 21, sont hors de service ; dans la cuvette du Michliffen, seul « le petit » fonctionne régulièrement dès que tombent quelques flocons, mais cela est notoirement insuffisant pour retenir une clientèle internationale. On nous a bien parlé épisodiquement, depuis deux ou trois ans, d’une remise aux normes des installations du Michliffen, mais celle-ci tarderait à se concrétiser. Le ski de piste dans le Moyen Atlas étant pour ainsi dire « sinistré », ainsi que je l’avais déjà fait remarquer dans Montagnes Méditerranéennes (2000), il est permis de poser des interrogation quant à l’avenir… En fait, à défaut d’une remise en question de l’option ski de piste, difficilement réalisable vu les aléas climatiques, afin de laisser place à l’option ski de fond et raquette, plus douce et moins onéreuse, on voit mal comment les stades de neige du Michliffen et du Jbel Hebri peuvent s’en sortir.
Aux alentours d’Ifrane le tableau est à peine plus gai. Le lac de Zerrouqa, demeure en dépit de tout, un lieu de rendez-vous pour oiseaux aquatiques malgré les détritus qui continuent à s’accumuler chaque week-end le long de ses rivages. Les forêts environnantes, lorsqu’elles ne font pas l’objet d’ébranchage (val d’Ifrane), servent également de dépotoir. Dans le val d’Ifrane même, on est en train de doter le chemin qui, longe l’Asif Tizgit de bordures cimentées et empierrées – on se demande pourquoi ? Est-ce uniquement pour « faire joli », alors que l’environnement, lui, est délaissé ?
Un bémol à tout cela, cependant ; certains travaux ne sont pas terminés. Alors évitons de porter un jugement définitif sur ce programme en cours, et espérons que le bon sens, ainsi que le souci légitime de protéger cette nature menacée, l’emporteront en fin de compte !
Retour à Amellago
Samedi 8 mars, 2008. Visitons à Midelt les nouveaux locaux du centre Tariq Ibn Zyad. Sommes aimablement reçus au thé par un certain Aaziz Kabir (dit « Kaboul »), originaire des Oukhattar (Ayt Merghad). Retrouvons les Mertz comme convenu. Soirée agréable à l’Auberge Jaafar ; rencontrons un homme de Tazrouft ayant depuis longtemps vécu sur le versant nord et qui avoue n’avoir jamais entendu parler ni de la bataille de Baddou, ni d’Ou-Skounti – incroyable !
Dimanche 9 mars. Partis à 09h20 de Midelt, nous atteignons Amellago 3 heures plus tard. Pique-nique près d’un gué en amont ; Héron cendré. Après déjeuner, poursuivons au-delà d’Asoul et, avec les Mertz je remonte sur le site d’un ancien bivouac de la Légion Etrangère au pied du Baddou. Mes compagnons, cependant, ne sont guère d’attaque – ce n’est pas encore cette fois-ci que j’irai taquiner le Baddou de près !
Retour au gîte d’Amellago. Retrouvons Brahim, qui nous avait reçu en janvier 2007 ; il suggère que nous revenions plus tard dans l’année si nous comptons monter sur le Baddou. Méfiance, cependant, le bougre aurait des vues sur la dive bouteille.
Retour chez Moha à Amellago à 17h20. Il est absent, mais ses proches Ali et Hmad nous font aimablement les honneurs du gîte, que nous estimons parmi les meilleurs que nous ayons connus.
Lundi 10 mars. Quittons le gîte à 09h40 avec l’intention de descendre la gorge du Tadighoust jusqu’à Igwelmimn. La tentative prend fin à peine dix minutes plus tard, la Citroën de Metz restant coincée dans le tout premier gué, ayant abalé plusieurs litres par une entrée d’air située au-dessous du moteur ! Il nous faudra plus d’une heure pour tout faire sécher…
Mertz en rade avec sa Citroen, gué d’Amellago (photo: M. Peyron)
Pendant ce temps-là je discute le coup en Tamazight avec deux cyclistes locaux, l’un d’entre eux nous ayant prêté main forte pour passer la Citroën hors du gué. L’autre est natif de Tamalout, douar voisin où, paraît-il poussent pommes et amandes à profusion. Un cyclomotoriste, Moha, me met à jour concernant la légende totalement déformée de lqebtan žida et Sidi Serdrar. Le mausolée, selon lui, serait à côté d’une petite bicoque au bord de la route, un peu avant Agoudim Ikhf n-Waman – site que nous visiterons effectivement par la suite.
Cabane dédiée à Sidi Serdrar ? (photo: M. Peyron)
Apprenant qu’il y a de nombreux gués identiques à celui-ci sur la piste du Tadighoust nous renonçons à notre projet et rentrons tranquillement sur Ifrane via Midelt. Pique-nique peu avant le col du Zad, puis enchaînons la boucle Senwal-Beqrit. Apercevons en cours de route un couple de Chouettes chevechettes, espèce qui se hasarde parfois dehors au grand jour.
Plan d’eau d’Ifrane : dénaturalisation déjouée
Mercredi 12 mars 2008, 17h00. En passant en voiture nous constatons avec joie qu’une trentaine d’hérons garde-bœufs tente de re-coloniser les arbres jouxtant le plan d’eau et son espace promenade agrémenté de bancs à l’intention des visiteurs du Dimanche. Constatons à 18h00 avec consternation un vol important des mêmes oiseaux rebroussant chemin par-dessus la forêt d’Al-Akhawayn en direction du nord. L’austère logique des bétonneurs ayant eu le dernier mot auraient-ils été chassés ?
Mercredi 2 avril. En fait, non. Peu après, suite à une infructueuse tentative visant à doter le plan d’eau d’un service de location de barques jaunes, le projet capote pour des raisons inconnues. Déjà, les hérons en question ont repris leur habituel processus de nidification.
Oies survivantes d’Ifrane ? Agelmam Wiwane, avril 2008 (photo: M. Peyron)
Samedi 5 avril. Lors d’une sortie découverte nature avec les étudiantes de Tamesmount apercevons quatre oies brunes à Agelmam Wiwane. S’agirait-il des survivantes du plan d’eau d’Ifrane, mystérieusement disparues le 12 avril de l’année précédente ?
Lundi 21 avril. Une oie solitaire observée su le plan d’eau d’Ifrane.
Vendredi 25 avril. Elle reçoit de la compagnie sous forme de trois canards cols verts et d’une poule d’eau ! Des herbes aquatiques commencent à envahir le plan d’eau.
Jeundi 29 mai. Observons la même oie solitaire, alors que deux couples de cols verts veillent sur leurs nichées. Les garde-bœufs, quant à eux, sont toujours présents. Une autre nichée de canetons observée à Zerrouqa le même jour.
Voyages dans le Sud mars/mai 2008
Passons deux nuits (16-18/03) à l’Hotel Ouzoud, Beni Mellal. La deuxième nuit nous sommes réveillés vers 03h45 par la musique de la boîte de nuit de l’hôtel (Dar Diafa), ainsi que par des gens qui ont discuté (et sans doute bu) la moitié de la nuit à côté de la piscine. Ce problème de tapage nocturne hôtelier (que les instances concernées feraient bien de prendre au sérieux) a déjà été relevé par d’autres touristes de passage au Maroc, mais bien peu de chose semble avoir été fait afin d’y remédier. Le lendemain matin, au petit déjeuner, tables pleines de miettes ; service expédié au, lance-pierre.
18 mars. Partis de Beni Mellal à 09h45 nous rejoignons Ouarzazat vers 17h00. Sommes au carrefour Marrakech/Aït Ourir à 12h20. Casse-croûte pris à côté de la bifurcation vallée du Zat/Larbe3 Tighdwin. Petit café très sympa avec jolie terrasse et Chleuhs accueillants ; WC propre. Toufliht toujours agréablement verdoyant, hormis un café assurant location de quads ! Les vendeurs d’améthystes se tiennent actuellement sur le versant N du Tichka, du col jusqu’à Taddert et au-delà. Après le col, un enfoiré mondain français dans un 4×4 immatriculé 29 nous a doublé de façon très approximative dans l’enchaînement des virages qui précède Aguelmous. Sympa ce compatriote !
À Ourzazat (location de quads, là aussi, à l’entrée de la ville) descendons à l’Hôtel Royal (très peu « Royal », du reste) ; chambre avec relents douteux, climatiseur dans une pièce voisine qui assure un fond sonore reposant. Dînons fort correctement chez Dmitri. Assistons à un ahidus sur la place piétonne au centre-ville – intéressante percée de ce genre en terre ahwaš.
19 mars, 2008. Avons de forts agréables contacts en tamaziġt avec des gens du coin. Malgré le tourisme, les Imazighen conservent leur côté sympa et abordable. En revanche, la suite du voyage ne nous laissera que des impressions d’un Sud bétonné, folklorisé, galvaudé, envahi par le tourisme de masse. D’autant plus que c’est le début des vacances de Pâques en France ! Du coup, nous visitons en coup de vent les gorges du Dadès, parcourues par des Logan de location et 4×4 ; descendons sur Boulemane, doublons un véritable convoi de 15 camping-cars de Seniors, grillons les étapes de Tineghir et Errachidia et enchaînons directement vers Midelt. En cours de route croisons d’interminables convois de 4×4 nostalgiques du Dakar, qui foncent vers le Sud tous phares allumés. A Midelt l’Hôtel Ayachi est plein, vacances obligent. Cependant, nous y dînons, puis Ali nous invite chez lui, où Milouda nous fait bon accueil, nous prépare des lits. Nuit reposante, excellent petit déjeuner le lendemain matin. Remontons à Ifrane.
Samedi 3 mai. En remontant sur Ifrane suite à un week-end fort médiocre à Midelt (cf. Tour Operator Watch 5) nous croisons sous le col du Zad le « Rallye Hummer Maroc 2008 » pour participants démunis avec hébergement assuré exclusivement en hôtel grand luxe.
Dimanche 18 mai. Dans un même ordre d’esprit, dans le Talghemt, alors que nous filons en taxi vers Rich, croisons le « Rallye Vieilles Caisses » – un rallye de plus, et du « tout bon » pour une forme peu voyante de tourisme. Mise en place le soir à Imilchil en vue d’un raid de 5 jours en direction de Tillouguit (Pour nos observations en anglais relatives à ce raid, ainsi que sur le Toubkal, cf . Tour Operator Watch 5).
Conclusion
La fréquentation touristique de masse au Maroc, superficiellement positive pour un certain segment de la population, mais porteuse d’esbroufe et d’acculturation, projette un bruyant cortège sur d’innombrables sites à travers le pays dans un foisonnement d’activité commerciale, accompagné d’ouverture de chantiers autoroutiers, balnéaires, immobiliers et autres. D’où cash flow et création d’emplois ; le pays est certainement perçu comme un bon élève par l’ordre touristique mondial ! Mais on est bien conscient qu’il ne s’agit là que d’une fuite en avant afin d’éviter toute fetna, et couper l’herbe sous les pieds de certains éléments potentiellement trublions, et où, chemin faisant, l’intérêt commercial prime sur toute considération environnementale (lavage de voitures, tourniquets d’arrosage, remplissage de piscines, etc.), gaspillage en eau qui va entraîner une inexorable dégradation des sites ainsi que l’épuisement des aquifers.
Lone Backpacker
Printemps 2008
N.B. Unless otherwise stated all texts are copyright by Michael Peyron. Material from same may be quoted in compiiance with current academic practice.
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